Dr Ivan Raduszynski | |
Cabinet Médical d'Ostéopathie | |
et Médecine Physique |
C’est à la fin du 19ème siècle qu’un médecin américain, Andrew Taylor Still, fonde l’ostéopathie. Pour Still, le bon fonctionnement des organes dépend essentiellement de la mobilité des tissus et de la bonne circulation des « fluides » dans le corps.
Depuis l’époque de Still et de ses disciples, la médecine manuelle a beaucoup évolué, quittant peu à peu l’empirisme pour s’enrichir au fil du temps des connaissances modernes en anatomie articulaire et musculaire, en biomécanique (science du mouvement) et en neuro-physiologie, surtout par l’étude des voies de la douleur.
En France, la Médecine Manuelle-Ostéopathie est enseignée depuis plus de 30 ans dans certaines Facultés de Médecine, menant à un Diplôme Inter-Universitaire. Le médecin-ostéopathe intègre à ses connaissances de la pathologie médicale un long apprentissage de la palpation douce et dynamique du corps.
Lorsqu’il examine un patient, le médecin-ostéopathe recherche manuellement des zones de tension tissulaire et des restrictions de mobilité définissant une dysfonction, la « lésion ostéopathique» . Celle-ci est responsable de douleur ou de trouble fonctionnel. Des tests de mobilité spécifiques effectués sur l’ensemble du corps permettent au médecin-ostéopathe de définir la dysfonction locale ainsi que les mécanismes qui expliquent l’évolution de certains symptômes d’une région du corps vers une autre en raison d’interactions mécaniques ou neurologiques.
Le diagnostic découle de la synthèse de cet examen ostéopathique, de l’interrogatoire du patient, de l’examen clinique et des examens complémentaires. Puis vient le choix des techniques de traitement ostéopathique. Celles-ci doivent être adaptées à chaque patient, certaines manipulations étant contre-indiquées s’il existe une fragilité ou certains antécédents.
Il existe une grande variété de techniques manuelles ostéopathiques. L’expérience du médecin-ostéopathe est fondamentale pour choisir celles qui correspondent le mieux à chaque cas. Les méthodes de détente et d’étirements des muscles et des tissus de recouvrement (Littlejohn , relâchement des fasciae, ostéopathie myotensive de Mitchell ), les manipulations structurelles vertébrales et des membres et les techniques fonctionnelles (Counterstrain de Jones, ostéopathie viscérale ) en sont les principales. Toutes ces techniques ne s'excluent pas, elles peuvent être combinées au cours d'une même séance.
Les connaissances modernes en matière de pathologie fonctionnelle permettent au médecin ostéopathe, après un diagnostic médical précis utilisant, si nécessaire, toutes les données de la biologie et de l’imagerie (radiologie, échographie, scanner, I.R.M.) de mettre « sa main » au service de la compréhension des troubles, puis du traitement du patient.
Ivan Raduszynski